TOP 11 : Ces stars du ballon rond et leur surnom

Sports | Les stars du ballon rond sont souvent affublées de surnoms originaux. Qui ne se souvient de Ruud Gullit, surnommé 'Il Tulipano Nero' ('La Tulipe Noire'), d'Eusebio, baptisé 'O Pantera Negra' ('La Panthère Noire') et, plus près de nous, de Lionel Messi, alias 'La Pulga' ('La Puce') ? Comme vous l'aurez très vite constaté, ce ne sont pas les surnoms insolites qui manquent.

De MediaForta

Publié le 26.12.16

3min

Les stars du ballon rond sont souvent affublées de surnoms originaux. Qui ne se souvient de Ruud Gullit, surnommé 'Il Tulipano Nero' ('La Tulipe Noire'), d'Eusebio, baptisé 'O Pantera Negra' ('La Panthère Noire') et, plus près de nous, de Lionel Messi, alias 'La Pulga' ('La Puce') ? Comme vous l'aurez très vite constaté, ce ne sont pas les surnoms insolites qui manquent.

Commençons par l'entourage immédiat de notre équipe nationale. Thierry Henry a hérité de son sobriquet de 'Titi' lors de son passage dans le club londonien d'Arsenal. Arsène Wenger, son coach de l'époque, était surnommé 'Le Professeur'. Pas étonnant qu'il ait baptisé son poulain du nom signifiant 'élève' en vieux français.Quant au nouveau sélectionneur des Diables Rouges, Roberto Martinez, il a hérité du surnom peu flatteur de 'El Judas' en 2009 lorsqu'il quitta le club de Swansea pour entraîner Wigan Athletic. Un sobriquet trouvé, comme il se doit, par les supporters de Swansea.

Floquet de Neu

Lors de son passage dans le club catalan du Barça au début des années nonante, le milieu de terrain néerlandais Ronald Koeman fut baptisé 'Floquet de Neu' ('Flocon de neige'), ce en raison de sa chevelure blonde. Etrangement, ce surnom rappelait un célèbre pensionnaire du zoo de Barcelone, à savoir un gorille albinos.

El Burrito

Vu ses origines sud-américaines, on pourrait croire que le surnom 'El Burrito' fasse allusion à une espèce de crêpe fourrée originaire du Mexique. Or, il n'en est rien. 'El Burrito' signifie en réalité 'Petit âne' ce qui, convenons-en, n'est guère plus flatteur qu'une recette de cuisine. Certes, le numéro 10 argentin Ariel Ortega n'était pas à proprement parler un parangon de beauté. De là à le comparer à un âne...

Il Postino

Mario Balotelli, l'enfant terrible du foot italien, a un jour déclaré qu'il n'exultait pas lorsqu'il marquait un but parce que cela faisait simplement partie de son boulot. « Vous avez déjà vu un facteur faire des bonds de cabri après avoir posté une lettre ? » Il n'en fallut pas plus aux médias italiens pour baptiser Super Mario 'Il Postino' ('Le Facteur').

Der Kaiser

C'est l'autorité avec laquelle il dirigeait sa défense qui a valu à Franz Beckenbauer le surnom de 'Der Kaiser' ('L'Empereur'). A ce jour, 'Kaiser Franz' est le seul joueur au monde à avoir remporté la Coupe du monde en tant que joueur (en 1974) et en tant qu'entraîneur (en 1990). Même le 'Roi' Pelé ('O Rey' en portugais) ne peut se targuer d'avoir réalisé un tel exploit.

The Non-Flying Dutchman

Dennis Bergkamp doit son curieux surnom - 'The Non-Flying Dutchman', littéralement 'Le Hollandais non-volant' – à sa phobie de l'avion. Lors de la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis, un des moteurs de l'avion dans lequel avait pris place l'équipe néerlandaise tomba en panne. Comme si cela ne suffisait pas, un journaliste, se croyant drôle, simula une alerte à la bombe. A dater de ce jour, Bergkamp fit le serment de ne plus jamais prendre l'avion. Lorsque son club jouait à l'extérieur, il se déplaçait en train ou en voiture !

Die Nähmaschine

Ce n'est pas tant sa fascination pour les ourlets, les surpiqûres ou les boutonnières qui a valu au milieu de terrain allemand Lothar Matthäus son surnom de 'Die Nähmaschine' ('La machine à coudre'). Ce sobriquet, il le doit davantage à son habileté à amener les arbitres à sanctionner ses adversaires d'une carte jaune, voire d'un carton rouge. Demandez plutôt ce qu'en pense le Danois Frank Arnesen qui, suite à une entourloupe du beau Lothar, écopa injustement d'une carte rouge lors d'une rencontre opposant le Danemark à l'Allemagne.

The Perminator

Les Diables Rouges n'échappent pas à la mode des sobriquets. Voici un petit florilège. Notre Vincent Kompany national est surnommé 'Le fer à gaufre belge' ! Lorsqu'il évoluait à l'Atletico de Madrid, le gardien de but Thibaut Courtois était logiquement baptisé 'El Flaco' ('Le maigrichon'). Pendant les cinq saisons qu'il a passées à Arsenal, les supporters des 'Gunners' affublèrent Thomas Vermaelen du titre de 'The Verminator'. Quant à Marouane Fellaini, il est surnommé 'The Perminator', un mot-valise formé sur 'Permanent' (allusion à sa flamboyante coiffure) et 'Terminator' (on se demande bien pourquoi ?). Ce sobriquet n'est-il pas légèrement tiré par les cheveux ?

L'étrangleur d'ours

Que ce soit dans une ruelle désaffectée ou sur un terrain de foot, qui peut bien avoir envie de rencontrer quelqu'un que l'on surnomme 'L'étrangleur d'ours' ? Joueur réputé infatigable, le défenseur central turc Servet 'Ayibogan' Cetin a également hérité du surnom d'Homme bionique.

Spice Boy

En ce qui concerne les surnoms dont il est affublé, David Beckham est à la fois verni et malchanceux. Outre 'Becks', son principal surnom est 'Spice Boy', allusion à son mariage avec l'ex-Spice Girl Victoria Adams. Baptisée 'Posh', cette dernière a confié lors d'une interview à la BBC qu'elle surnommait son footballeur de mari 'Goldenballs'. Est-il bien nécessaire de traduire ?

The Incredible Sulk

Mécontent de son remplacement à la mi-temps du match opposant la France au Mexique lors du Mondial 2010 en Afrique du Sud, l’international français Nicolas Anelka a traité Raymond Domenech, le coach des Bleus, de ‘sale fils de p…’. Suite à cette offense, l’enfant terrible du football français a écopé de dix-huit matchs de suspension en équipe de France. Il a qualifié de ‘mascarade’ les sanctions prises par la commission de discipline de la Fédération française de football et de ‘clowns’ les responsables du football français, terminant sa diatribe par cette déclaration ‘fracassante’ : « Je suis mort de rire ! » Ajoutons que, du temps où il défendait les couleurs d’Arsenal, la presse anglaise avait surnommé l’incorrigible bad boy ‘The Incredible Sulk’ (‘L’incroyable boudeur’).