11 citations légendaires du monde du football
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Le monde du foot est friand de déclarations à l'emporte-pièce qui poursuivent leurs auteurs jusqu'à la mort, voire au-delà. Certains de ces propos sont entrés dans l'histoire et font encore et toujours le bonheur des commentateurs. Petit florilège.
De MediaForta
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Le monde du foot est friand de déclarations à l'emporte-pièce qui poursuivent leurs auteurs jusqu'à la mort, voire au-delà. Certains de ces propos sont entrés dans l'histoire et font encore et toujours le bonheur des commentateurs. Petit florilège.
Raymond Goethals
Mélange détonant de science footballistique et de gouaille bruxelloise, Raymond Goethals est considéré par d'aucuns comme le meilleur entraîneur belge de tous les temps. Surnommé « le Belge » par les Marseillais (il avait remporté la Ligue des Champions avec l'OM en 1993), Raimundo était coutumier des formules savoureuses. Deux exemples parmi tant d'autres : « D'une m..., il te fait un pain d'épices » (à propos du joueur Robby Rensenbrink, à qui il vouait une admiration sans bornes), ou encore « Président, si vous n'êtes pas content, j'ai mon train à 9 h 30 » (s'adressant à Bernard Tapie lorsque ce dernier dépassait les bornes).
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Johan Cruijff
Disparu en mars 2016, le « Hollandais volant » était, à l'instar de Raymond Goethals, abonné aux punchlines. Pour les amateurs du genre, voici trois « Cruyffismes » parmi les plus connus : « Chaque inconvénient a son avantage », « Si tu ne peux pas gagner, essaye au moins de ne pas perdre », « Si j'avais voulu que vous compreniez, je me serais exprimé plus clairement.»
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George Best
Considéré comme l'un des joueurs les plus doués de sa génération, Best a brûlé la vie par les deux bouts. Miné par l'alcool et les excès en tout genre, le génial Irlandais s'est éteint le 25 novembre 2005, à l'aube de ses 59 ans. Parmi ses phrases-choc les plus célèbres, nous retiendrons celle-ci : « J'ai claqué beaucoup d'argent dans l'alcool, les filles et les voitures de sport : le reste, je l'ai gaspillé.» Pas étonnant qu'il ait intitulé ironiquement ses mémoires « The Good, the Bad and the Bubbly » (littéralement « Le Bon, le Mauvais et le Mousseux »).
Rik De Saedeleer
Le 3 mars 2013, le plus grand commentateur sportif néerlandophone, Rik De Saedeleer, disparaissait à l'âge de 89 ans. À la télé, ses commentaires avaient la pertinence d'un Arsène Vaillant et le bagout d'un Luc Varenne. Lors d'une rencontre opposant la Belgique au Salvador, copieusement dominée par les Diables, De Saedeleer gratifia les auditeurs de cette phrase culte : « Vu la manière dont il est bombardé, le gardien du Salvador doit se croire dans son pays.»
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Georges Leekens
Après avoir remis les Diables Rouges à flot suite à l'épisode Dick Advocaat, Georges Leekens décida, en mai 2012, soit deux ans avant le Mondial 2014 au Brésil, de quitter son poste de sélectionneur national pour prendre en main la destinée du FC Bruges. « Ma mission à la tête de notre équipe nationale était accomplie à 90 % », déclara-t-il pour justifier une décision qui, à l'époque, fut accueillie par des commentaires désapprobateurs et des sarcasmes.
Gary Lineker
Durant sa carrière de footballeur, l'actuel présentateur de l'émission « Match of the Day » sur BBC One a successivement porté les couleurs de Leicester City, d'Everton, du FC Barcelone et de Tottenham. Après l'élimination de l'Angleterre par l'Allemagne en demi-finale du Mondial 1990, le célèbre avant-centre prononça cette phrase devenue culte : « Le football est un jeu simple : 22 hommes courent derrière un ballon pendant 90 minutes et, à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent.»
Jean-Marie Pfaff
Après avoir défendu avec brio la cage du Beveren et de l'équipe nationale, « El Sympatico » fut transféré au Bayern Munich en 1982, où il s'imposa comme le digne successeur du grand Sepp Maier. En Allemagne, celui qui s'était autoproclamé « meilleur gardien du monde » s'illustra tant sur les pelouses qu'en dehors, mélangeant, non sans drôlerie, la langue de Goethe à celle de Vondel. Pour preuve cette savoureuse déclaration : « Ich habe in Belgien ook vele elfmeters gestopft und ich maak das hier ook» (« J'ai arrêté des penalties en Belgique également et je vais faire la même chose ici »).
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Rinus Michels
Chez nos voisins du Nord, Rinus Michels (1928-2005) était une véritable icône. En tant que joueur, il demeura toute sa carrière fidèle à l'Ajax Amsterdam, mais il raccrocha les crampons prématurément à cause d'une hernie discale. Il entama par la suite une brillante carrière d'entraîneur et fut désigné en 1999 par la FIFA « meilleur entraîneur du XXe siècle ». Apôtre du football total, il déclarait à qui voulait l'entendre : « Le football, c'est un peu comme la guerre : si vous être trop gentil, vous perdez.»
Ruud van Nistelrooij
La vie d'un attaquant, c'est de marquer des buts. Un objectif que l'avant-centre néerlandais n'a eu de cesse de poursuivre tout au long de sa carrière. Que ce soit au Real Madrid, au Manchester United ou en équipe nationale, « Van The Man » n'a jamais failli à sa réputation de finisseur. Cependant, même les meilleurs buteurs connaissent des périodes de disette. À ce propos, Ruuud utilisait la métaphore suivante : « Les buts, c'est comme le ketchup : quand ils arrivent, ils viennent tous en même temps.»
Brian Clough
Comme attaquant, il empilait les buts. Une malencontreuse blessure au genou le contraignit à mettre prématurément un terme à sa carrière de joueur en 1964, avant d'embrasser celle d'entraîneur. Un ego surdimensionné et une ambition démesurée ont fait de cet anticonformiste l'un des plus grands entraîneurs de l'histoire du football anglais. Précurseur du jeu au sol (l'anti kick & rush en quelque sorte), Brian Clough déclarait à ce propos : « Si Dieu avait voulu qu'on joue au football dans les nuages, il aurait mis du gazon là-haut.»
Louis van Gaal
Force est de constater que l'ex-entraîneur du Manchester United est manifestement plus doué pour le foot que pour les langues. Pendant les conférences de presse en Angleterre, van Gaal avait pour habitude de traduire littéralement en anglais des expressions néerlandaises. Ce sabir, baptisé « Dunglish », avait le pouvoir de déclencher l'hilarité parmi son auditoire. À la veille de rencontrer le Chelsea, il déclara notamment : « Chelsea? Yeah, that's another cook. I mean biscuit » (traduction littérale de « dat is een andere koek »). À la suite du match, il résuma sa pensée par cette formule : « It's again the same song » (« Het is weer hetzelfde liedje »).
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