Noah Ohio est-il enfin lancé avec le Standard ?
Voilà déjà… quelques mois que le Standard attendait une victoire en Pro League. La dernière fois que les Rouches avaient pu fêter les trois points, c’était le 29 octobre à Zulte Waregem. Le Standard avait ensuite enchainé avec deux défaites juste avant la Coupe du monde. Et à la reprise, ce sont trois partages qui sont venus sanctionner les matchs des Liégeois.
Jusqu’à ce 17 janvier où les hommes de Ronny Deila ont enfin réussi à mettre fin à cette série de cinq matchs sans victoire. Et l’un des hommes qui a participé à la construction de cet important succès, c’est le jeune attaquant Noah Ohio. Celui qui fêtait son anniversaire la veille du match a (enfin) transformé l’essai offert par son entraineur. De quoi lui permettre d’obtenir un rôle plus important dans l’équipe ?
Maigre temps de jeu
Noah Ohio fut le premier transfert estival du Standard. L’attaquant néerlandais arrivait du RB Leipzig qui l’avait prêté la saison dernière à l’Austria Vienne. En Autriche, il avait inscrit 6 buts en 31 matchs, de quoi laisser entrevoir la possibilité d’avoir un attaquant capable de marquer. Mais le Standard a encore transféré en attaque après lui et le jeune joueur n’était clairement pas le plan A de Ronny Deila.
Monté au jeu contre Gand et le Cercle lors des premières journées de Pro League, il a ensuite dû attendre fin septembre pour retrouver le chemin de la pelouse de Sclessin en raison d’une déchirure encourue contre les Brugeois. Entre temps, il avait été se refaire une santé avec les U23 en D1B où il avait pu mettre 2 buts en 2 matchs. Hélas, une nouvelle blessure le tenait éloigné des terrains à nouveau pour plusieurs semaines. Jusqu’à présent, son temps de jeu est famélique avec à peine 117 minutes glanées sur 8 matchs.
La machine est en route ?
Pourtant, difficile de ne pas déceler d’indéniables qualités au garçon. Grand de 1m83, le Néerlandais possède malgré tout une bonne accélération, ce qui en fait un attaquant de rupture intéressant. Sa bonne technique et son physique solide en font aussi un poison pour une défense. Son but inscrit contre Malines en est un bon exemple avec un ballon en profondeur qu’il va chercher au sprint avant de déclencher une frappe puissante de l’extérieur de la surface.
Ce premier but est tout sauf anecdotique. D’une part parce qu’il a validé la victoire liégeoise et d’autre part car il permet au joueur de planter sa première rose dans son nouveau jardin. De quoi installer la confiance, montrer à son coach qu’il peut être utile et se mettre le public dans la poche. Reste maintenant à encore trouver les automatismes en match avec ses équipiers pour les actions construites mais la machine Ohio est peut-être enfin mise sur les rails.
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