Pourquoi la finale de la Ligue des champions entre Arsenal et le FC Barcelone de 2006 a marqué les esprits

17 mai 2006, Stade de France. C’est à Paris que se dispute la finale de cette édition de la Ligue des champions. Arsenal y affronte le FC Barcelone. Pour les Londoniens, cette finale est une occasion en or de sauver une saison mitigée, sans trophée et avec une quatrième place en Premier League. Chez les Catalans, la cerise sur le gâteau est proche puisque le Barça est champion d’Espagne. 

Arsenal au courage 

Sur la pelouse, des noms inoubliables : Puyol, Deco, Eto’o et bien évidemment Ronaldinho, le tout orchestré par Frank Rijkaard. Du coté des Anglais, c’est un duel particulier pour les Français Thierry Henry ou encore Robert Pires. La légende Dennis Bergkamp est sur le banc pour le dernier match de sa carrière. 

Et pour les Londoniens, cela part mal : après 18 minutes, Jens Lehmann stoppe fautivement Samuel Eto’o. Ludovic Giuly suit l’action et ouvre le score pour le Barça. Sauf que l’arbitre avait sifflé avant. Coup-franc mais surtout expulsion du portier allemand. Wenger est obligé de sortir Pires pour son gardien remplaçant, l'Espagnol Manuel Almunia. 

Et pourtant, même dans les cordes, les joueurs d’Arsenal vont prendre l’avantage avant la pause. Sur un coup-franc du capitaine Thierry Henry, le solide défenseur anglais Sol Campbell prend l’avantage dans les airs et trompe Victor Valdes. 

Héros inattendu 

Sonnés, les Catalans profitent de la pause pour reprendre leurs esprits. Mais durant de longues minutes, ils se heurtent à des joueurs d’Arsenal héroïques. A l’heure de jeu, après avoir déjà fait entrer un certain Andres Iniesta, l’entraîneur néerlandais lance son buteur suédois Henrik Larsson pour tenter d’inverser la tendance. Coaching payant. 

Sur une subtile déviation à un quart d’heure du terme, Larsson isole Eto’o qui égalise. Cinq minute plus tard, il récidive en servant cette fois un autre remplaçant, le lateral Juliano Belletti, qui inscrira ce soir là son seul but pour les Blaugranas. Arsenal ne reviendra pas et n’atteindra plus ce stade de la compétition.

Les regrets sont bien présents. "Nous n'avons pas perdu un seul match dans toute la saison en Ligue des champions, juste en finale, et nous avons en plus été réduits à dix. C'est bien sûr le regret", concédait il y a quelques années Arsène Wenger.

Retrouvez la vidéo du Youtuber Wiloo sur le sujet :