Revivez Rock Werchter 2024 grâce au catalogue Proximus VOD

Avec Michael Kiwanuka, on vous promettait un moment « fort, émouvant mais aussi groovy » dans un article précédent. On ne vous a pas menti. Accompagné de chœurs et de ses musiciens sur la scène The Barn le dimanche à 20 heures, il a joué tous ses plus grands morceaux, comme Solid Ground ou Hero… Le londonien, au chant et à la guitare tantôt électrique tantôt acoustique, a laissé monter l’émotion avec humilité et patience. Les moments de danse et de joie sont rapidement arrivés avec You Ain’t The Problem, accompagné par des djembés. Le rock succédait à la soul, puis les sonorités africaines prenaient leur place. Enfin vint le bouquet final, Love & Hate. 8 minutes de frissons, avec un incroyable solo de guitare au milieu, où un Kiwanuka en sueur semblait en état de grâce. Un coup de cœur.

Revivez ici la prestation de Michael Kiwanuka à Rock Werchter.

Dimanche après-midi, devant la scène principale, on a dû les attendre un peu… Les grands musiciens savent se faire désirer. Et une fois sur scène, Brutus a retourné la grande plaine de Rock Werchter. Dès les premiers instants et pendant 45 minutes, l’incroyable voix de la chanteuse Stefanie Mannaerts et son talent à la batterie, accompagné par Stijn Vanhoegaerden à la guitare et Peter Mulders à la basse, ont provoqué des frissons dans la foule. Frissons très vite remplacés par une sorte de transe dont Brutus a le secret grâce à sa musique souvent qualifiée de post-hardcore. Pour le groupe louvaniste, jouer sur la Main Stage représentait beaucoup et on a senti leur investissement à chaque instant. Quelle énergie ! Des morceaux comme War et What Have We Done ont eu l’effet escompté sur le public, malgré la fatigue des jours précédents. En tout cas, avec cette performance Brutus a chauffé la scène pour la suite de la journée. Avec Sugar Dragon, ils ont tout balayé une dernière fois de leur amour et de leur énergie. C’était beau, c’était Rock Werchter.

Revivez ici la prestation de Brutus à Rock Werchter.

On se demandait ce que valait ce jeune groupe sur scène. Malgré l’heure presque matinale pour un festival (Bluai était programmé à 13 heures le dimanche, dernier jour du festival…), les anversoises ont réussi à enflammer la Main Stage grâce à leur énergie, leur sourire et leur sincérité. « What’s up Werchter ?! » Pour le trio, jouer sur la scène principale de Rock Werchter était un rêve devenu réalité, et elles en ont profité chaque seconde. Pendant 30 minutes, elles ont interprété le meilleur de leur registre, passant de Worms à Sad Boy, Not The One, Dime Store avant de terminer par In Over My Head devant un public conquis et heureux. La chanteuse Catherine Smet a conclu, tout sourire, en remerciant ses parents. Touchant, non ?

Pour revivre la prestation de Bluai à Rock Werchter, c’est par ici.

On va se répéter, mais IDLES aussi, c’est l’amour. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils savent transmettre cet amour pour qu’on le ressente dans chacun de nos membres.  Le groupe britannique représente ce qu’il se fait de mieux en rock anglais, avec un style punk qu’illustre bien le guitariste Mark Bowen, en robe ce dimanche. C’est Bristol, my friend ! 1 heure de concert aussi épuisante que revigorante. Dès les premières minutes, le chanteur Joe Talbot demande au public de former des cercles qui deviendront de violents pogos, tout en les insultant de « pi*ce of sh*t ». Le rock anglais, on vous dit ! Et il n’a pas fallu dix minutes pour que le deuxième guitariste, Lee Kiernan, se jette dans la foule. Bref, c’était la folie, le chaos. Quel plaisir d’entendre leurs classiques Dancer, Never Fight A Man With A Perm, Gift Horse et bien d’autres. Et Joe Talbot n’a pas hésité à soutenir la Palestine avec un « Viva Palestina ! » acclamé par la foule. Merci, IDLES.

Ne manquez pas la prestation de IDLES à Rock Werchter en VOD.