Si t’aimes Djadja & Dinaz, tu vas kiffer ces artistes aux Francos

Swing

Après une décennie à plier le game bruxellois avec L’Or du commun aux côtés de Loxley et de Primero, Siméon Zuyten alias Swing s’est lancé corps cœur et âme dans une carrière solo avec l’éclaireur « Marabout » (2018), avant l’EP « Alt F4 » et surtout « Au revoir Siméon » sorti l’année dernière. Du hip hop introspectif trempé dans une plume qui rappelle autant Chance the Rapper que Cody ChesnuTT, et cette touche soul/gospel qui fait clairement la diff’ : Swing fait groover les états d’âme, ose les élans mélancoliques, et ne craint ni les bangers ni les sautes d’humeur. La vie quoi, pour cet ex-backeur de Roméo Elvis qui sait bien s’entourer quand il s’agit d’enfiler les perles de prods (signées Crayon, Krisy, PH Trigano, Sam Tiba,…) et les feats qui comptent (d’Angèle à Prince Waly). Au revoir ? Non : Bienvenue aux Francos mon poto.

Le 20 juillet à 21h45 sur la Scène Baloise

@swing­_simeon

Moji x Sboy

Ils se connaissent depuis l’enfance mais c’est seulement il y a 5-6 ans qu’ils décident de s’unir sous le blaze Moji x Sboy pour dérouler leur rap-jeu sous codéine… Et ça vire vite à la grosse perf’ puisqu’aujourd’hui le duo liégeois explose les streams et les vues sur Youtube : on parle de millions (31 rien que pour leur single « Ma Go »), et c’est que le début vu qu’ils ont l’ambition de prendre le monde et de décrocher, qui sait, la lune (leur autre tube, « « La lune à décrocher »). Qu’ils soient produits par Ozhora Miyagi (le mec derrière « Génération Assassin » de Booba ou encore « Diego » de Tory Lanez) ou encore Myth Syzer, les deux rappeurs devraient mettre le feu aux Francos avec leur rap enfumé à la Oboy/Josman, bien EMO comme il faut. Ouais kho, sois prêt. 

Le 20 juillet à 18h00 sur la Scène Pierre Rapsat

@moji.sboy

Glauque

Originaires de Namur et la dégaine d’étudiants en sciences po’, les 4 mecs de Glauque ne cochent pas tout à fait les cases du hip hop tel qu’on se le représente, mais peu importe : leur truc c’est de dynamiter les codes, pas de jouer les courtiers en rap de hit-parade. « Les gens passent, le temps reste », leur premier album sorti l’année dernière à la rentrée, navigue ainsi entre egotrip urbain à la Orelsan/Odezenne et beats froids à la Moderat/Kompromat, avec cette plume trempée dans l’acide d’un quotidien friable et morne.  Si l’album débute d’ailleurs par la sentence « Je suis pas un artiste j’aime pas l’appellation », Glauque n’a rien du groupe d’imposteurs, bien au contraire : c’est l’un des secrets les mieux gardés de notre plat pays, et en live nos gars sûrs impressionnent par leur fièvre. Attrape-la et tu verras : tu t’en remettras pas.

Le 21 juillet  à 19h00 sur la Scène Baloise

@glauque.band