Cinq choses que vous ne savez pas sur Pascal Obispo
Alors qu’il fêtera bientôt ses 60 ans et qu’il s’arrêtera à Spa pour célébrer ses 30 ans d’une carrière parsemée de tubes, de projets et de collab’ dans tous les sens, Pascal Obispo reste un artiste assez énigmatique… Qui déchaîne autant les haines que les passions. Mais connaissons-nous vraiment Pascal Obispo, la star aux mille visages ? C’est ce qu’on va voir.
Il se lance dans la musique après avoir été témoin d’une répète de The Cure
En 1978 à l’âge de 13 ans, Pascal déboule avec sa mère divorcée à Rennes, épicentre rock de l’Hexagone. Il grandit aux sons des guitares et de la new wave, dont les plus ardents ambassadeurs sur place s’appellent Marquis de Sade. C’est là, sur un terrain de basket, qu’il tombera sur The Cure en pleine répète d’un concert (le groupe anglais a joué deux fois à Rennes en 1980-81, dans la boîte de nuit L’Espace). Il décide alors de fonder son premier groupe, Words of Goethe, en pleine mode New Romantic. En 1988 il intègre Senso, le groupe de l’ex-Marquis de Sade Frank Darcel. D’abord comme bassiste puis comme chanteur. Son premier album solo, « Le Long du Fleuve » (1990), comprend d’ailleurs plusieurs titres censés figurer sur l’album de Senso qui n’aura jamais vu le jour. En 2018, sur son album « rock » tout simplement intitulé « Obispo » - tel un retour aux sources – le chanteur invitera Philippe Pascal, le frontman de Marquis de Sade, sur le titre « Je rentre ». La boucle est bouclée, quelques mois avant le décès tragique de Philippe Pascal (en 2019) et celui, quatre ans plus tard, de Frank Darcel, ses « pères de substitution ».
Il a composé et chanté la chanson d’une pub pour les glaces Cornetto
Si l’on connaît Obispo pour ses milliards de tubes écrits pour les autres (de Johnny à Pagny) et pour ses comédies musicales (des « Dix Commandements » à « Jésus, de Nazareth à Jérusalem »), sans oublier ses Sidactions et autres hymnes humanitaires, on oublie souvent qu’il a également composé le générique de la série « Sous le Soleil », celui du dessin animé « Anatane et les enfants d'Okura » ou encore l’habillage sonore de France Bleu… Mais son plus haut fait d’armes, c’est sans doute cette chansonnette pour une pub Cornetto en 1993. On vous laisse la découvrir : cœur (de crème) avec les doigts.
Il s’est fait tirer dessus en plein concert
Sale histoire. Le 28 juillet 1997, lors d’un concert en plein air à Ajaccio, un jeune homme sans doute pas hyper fan de « L’important c’est d’aimer » lui tire dessus avec une carabine à plomb. Pascal Obispo s’en sort avec un petit bobo au sourcil (parenthèse info ou intox : sa fameuse cicatrice au-dessus de l’œil gauche n’a rien à voir avec cette histoire : elle viendrait d’une chute d’un camion quand il était petit…). Mais pourquoi tant de haine ? « C'était une histoire de couple. Je pense une histoire de jalousie… Elle a dû lui dire : 'Pascal Obispo je me le fais quand je veux.' Puis il lui a dit : 'Moi aussi je vais me le faire quand je veux.' Et puis en fait il nous a tiré dessus ». L’important c’est d’y croire.
Il a lancé sa propre application
« Obispo All Access », c’est son nom. Vous y trouverez ses chansons d’hier, d’aujourd’hui et de demain, ses lives, ses clips, ses paroles, des playlists, des docus sur lui, des reportages sur lui, des podcasts sur lui, des dessins animés sur lui, des bédés sur lui, des tutos pour comment jouer « simplement » tous ses tubes, de la poésie de lui (« Obispoésies »), et il promet aussi des « dizaines de projets différents dans tous les styles de musique » qui le font « vibrer », « de la pop au rock, du reggae à l’électro, de la musique classique au jazz, de la chanson française et même de la musique pour méditer ». Quel talent. Quel génie. Mais où s’arrêtera-t-il ?
Il n’a pas fini de vous étonner
On pourrait continuer encore comme ça longtemps, vous parler encore de cette chanson qu’il a écrite cette année pour Clara Morgane, de Pablo Picasso (l’anagramme de Pascal Obispo – ou bien est-ce le contraire ?), de tout ce qui fait qu’Obispo est décidément une star à part dans le paysage de la variété française, mais on terminera par cette bonne nouvelle pour tous les fans : une tournée acoustique dès cet automne, toujours dans le cadre de ses « 30 ans de succès », avec juste deux pianos, le sien et celui de Fred Nardin, à l’origine d’ailleurs des arrangements du dernier album d’Obispo sorti l’année dernière, « Le Beau qui pleut ». Il est fort hein.
Vendredi 19 juillet à 20h30 sur la Scène Pierre Rapsat
Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.