Les concerts les plus chelous du Pukkelpop 2024

Kabin Crew n’est pas à proprement parler un groupe. Ni un collectif. En fait, il s’agit d’un centre irlandais d’éducation à la musique basé à Cork, dans un container (d’où son nom), et qui organise des ateliers, des camps et des workshops à destination des jeunes du coin. Objectif : les sensibiliser à la musique, à sa création et à sa production, à l’écriture de chansons… et à leur performance, sur scène - d’où leur présence à Kiewit. Ou comment se servir du hip hop comme outil d’intégration, d’épanouissement et de résilience, et qui sait lancer de nouvelles carrières et découvrir le prochain Stormzy ou Ed Sheeran ! Bref c’est un concert avec des enfants, mais pour les grands… Et c’est ça aussi, l’objectif d’un festival comme le Pukkelpop : promouvoir ce genre d’actions positives qui remettent la musique au cœur de la société.



Ne manquez pas Kabin Crew dans le Dance Hall de Pukkelpop, ce dimanche 18 août à 13h35 !

Une fanfare qui joue de la techno ? Ok, ils sont pas tout à fait les premiers à le faire : les Allemands de Meute et les Brésiliens de TechnoBrass leur ont pavé la voie – sans oublier le projet 'Acid Brass' de l’artiste conceptuel Jeremy Deller (en 1997 déjà), mais en tout cas l’idée est simple et funky, et ça fonctionne à tous les coups. Imaginez 'Universal Nation' de Push joué par quatre cornistes et deux batteurs, et vous aurez une idée. Un peu comme un brass band de kermesse qui aurait troqué la rue pour la vraie scène… Mais qui existe également pour souligner que la techno - comme la fanfare - vient de la rue, du milieu ouvrier… Et qu’il est nécessaire, parfois, de le rappeler. Ah oui, faut-il également le préciser : évite de luncher juste avant parce que ça va bouger bouger. 

Trois musiciens au visage masqué par un tissu serti de pierres précieuses, jouant des tracks instrus hypnotiques au groove très oriental, ou plutôt indien : on vous présente Glass Beams, en fait un trio australien qui aime cultiver le mystère… Seul le guitariste a bien voulu nous refiler son nom : il s’appelle Rajan Silva et il est originaire, justement, d’Inde. C’est son père qui l’a initié à la musique de Ravi Shankar, qu’il mixe ici avec le psychédélisme à l’occidentale. Résultat : tout le monde s’enthousiasme, de Gilles Peterson à Ninja Tune, du Primavera au Pukkelpop. Si tu kiffes Khruangbin, Goat et Altin Gün, Glass Beams sera ta came. Ensorcelant !


Ne manquez pas Glass Beams dans le Lift de Pukkelpop, ce dimanche 18 août à 19h30 !

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