L’artiste multidisciplinaire Baloji s’installe dans le taxi de Jérôme Colin

Cinéma |

Ce dimanche sur La Trois, le célèbre taxi de Jérôme Colin embarque Baloji, le chanteur, auteur-compositeur, styliste et réalisateur belge d’origine congolaise. L’occasion de revenir sur son parcours incroyable. Après trois albums, il a présenté en mai dernier à Cannes son tout premier long-métrage ‘Augure’. Retour sur la carrière de l’ex-membre de Starflam.

De Pickx

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On le connaissait en tant que rappeur du groupe Starflam. Aujourd’hui, Baloji a de nombreuses casquettes artistiques. Né en 1978 au Zaïre (aujourd’hui devenue la République démocratique du Congo), Baloji quitte avec son père son pays d’origine à l’âge de quatre ans pour la Belgique. Son nom signifie en swahili « homme de sciences » et « sorcier ». Ses origines vont influencer sa voie artistique et son oeuvre grâce à une approche ludique et empirique, façonnant sa vision d’un imaginaire suspendu entre onirisme et réalisme magique. Il veut avant tout transmettre son histoire et ses racines.

Ses débuts dans la musique avec Starflam

À 15 ans, il est envoyé dans une maison pour jeunes où il fait la connaissance d’autres jeunes dans sa situation. Face aux difficultés de la vie, ces garçons se dirigent dans la musique comme un échappatoire. Ensemble, ils forment le groupe de rap Starflam. Ils deviennent populaires grâce au titre ‘La Sonora’. En 2004, le groupe se sépare en raison de problèmes de management. Pour Baloji, c’est une page qui se tourne et il renonce au monde de la musique par la même occasion. Cette absence n’a pas duré très longtemps.

À la suite d’une lettre de sa mère qu’il n’a pas revu depuis 1981, il ressent le besoin de raconter son histoire personnelle en musique. En 2008, il sort son premier album solo, intitulé ‘Hotel Impala’. Il est immédiatement couronné disque d’or et récompensé à deux reprises aux Octaves de la musique. L’artiste poursuit alors sa carrière solo avec la publication de deux autres opus ‘Kinshasa succursale’ en 2010, puis en 2018 ‘137 Avenue Kaniama’. En tout, ce sont pas moins de six Octaves de la musique qui lui sont décernés pour ses trois albums.

D’acteur à réalisateur

En parallèle, il fait ses premiers pas dans le septième art. D’abord en tant qu’acteur dans trois films de 2011 à 2019 : ‘Bullhead’ de Michael R. Roskam, aux côtés de Matthias Schoenaerts, puis  dans ‘Hoe kamelen leeuwen worden’ et enfin ‘Binti’. Et comme rien ne l’arrête, il se lance à son tour dans la réalisation et la mise en scène. Le court-métrage ‘Zombies’ de 14 minutes, tourné au Congo et en Belgique, est alors intégré au long-métrage ‘Afrofuturistik’. Il s’agit d’un projet qui réunit cinq films sur la notion d’afrofuturisme à la suite de l’avènement du Marvel Black Panther.

Cette année, il explore encore une nouvelle fois ses origines à travers un premier long-métrage ‘Augure’ ou ‘Omen’ dans sa version internationale. L’histoire raconte le retour de Koffi au Congo, 18 ans après avoir quitté le pays. Ce dernier veut présenter son épouse à sa famille sur place, mais il n’aura pas l’accueil espéré. En effet, il avait quitté le pays car il était considéré comme un sorcier par les siens. Lors de son voyage, il fera la rencontre de trois autres individus qui sont assignés à la même malédiction. Dans les rôles principaux, on retrouve les acteurs belges Marc Zinga et Lucie Debay. Pour sa première mondiale, le film fait un véritable tabac, il est primé en mai dernier au Festival de Cannes pour la catégorie ‘Un nouveau regard’. L’artiste multidisciplinaire de 45 ans est même en lice pour représenter la Belgique aux Oscars en 2024. Rien que ça !

‘Augure’ sera dans les salles obscures belges dès ce 15 novembre.

Regardez ‘Hep Taxi’ ce dimanche 12 novembre à 22h25 sur La Trois ou sur Pickx.be ou l'app de Proximus Pickx.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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