Destination… Débauche !

Info | Les endroits à éviter pour des vacances en famille !

De Pickx

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Ici, les bordels ont pignon sur rue, l'alcool coule à flot et la drogue circule, même pas sous le comptoir, dans les nombreux bars aux enseignes multicolores. Nous sommes en Thaïlande; à Phuket ou à Pattaya (même combat). Si ces deux destinations sont internationalement connues comme des hauts-lieux de débauche, d'autres endroits touristiques ouvrent leurs plages aux voyageurs en quête de vacances... «festives».
 
Sur l'île de Koh Phan-Ngan (Thaïlande toujours), les jeunes routards se donnent rendez-vous pour célébrer chaque «Full Moon», quitte à prendre un bateau spécialement pour l'occasion et à se noyer au retour, ivresse et fatigue obligent. En Malaisie, sur l'un des îlots des Perhentian, il n'y a aucune route. Seulement du sable où l'on fait la fête toutes les nuits, à 45 minutes de navigation à peine du continent et d'un des Etats les plus islamistes du pays.
 
L'Europe compte aussi ses coins «chauds», comme Salou et Ibiza, ou même Amsterdam, où la «débauche» est communément admise. Immersion au cœur des jours et des nuits parmi les plus délurés du globe...

Amsterdam, «sex & drugs» en vente libre

Cool, tolérante et permissive, Amsterdam est célèbre pour ses musées, ses canaux et ses vélos, mais plus encore pour ses 230 coffee shops, où cannabis, champignons hallucinogènes et autres drogues sont en vente libre et se choisissent à la carte comme au resto.
 
Si les Pays-Bas ont interdit en 2008 la fumée (de cigarette) dans les bars et les restaurants, le pays demeure le seul au monde à tolérer la consommation de drogues douces dans des cafés. Et puisque le tabac y est maintenant prohibé, les joints s'y fument «purs» désormais!
 
Côté sexe - pour consommer ou simplement reluquer  -, le quartier rouge, d'ailleurs très pittoresque, est l'endroit à fréquenter: entre peep shows, sex shops et dames en vitrine, le choix ne manque pas, proposé sans fards et fausse pudeur. Il faut dire qu'aux Pays-Bas, la loi considère la prostitution comme un service et le proxénétisme comme de l'entreprenariat!

«Sex on the beach» à Salou

Pour les fiestas et une ambiance discothèque, Salou, en Espagne, reste aussi indémodable qu'Ibiza, même si le profil des noctambules n'y est pas le même. Plus abordable financièrement, la station de la Costa Brava attire les jeunes et autres petits budgets dans des campings et des hôtels lowcosts sans charme. Ils y débarquent par bus entiers, affrétés par des voyagistes spécialisés dans les séjours festifs à prix minis.
 
Pour moins de 400 euros la semaine, les clients ont en effet droit au transport, au logement avec petits déjeuners et aux services de «gentils accompagnateurs» qui les guident vers les meilleurs bars et boites, quitte à parfois pousser le dévouement jusqu'à finir la nuit avec eux (elles?) allongés sur le sable...

Ibiza, la bling-bling

À Ibiza, la situation a évolué. Autrefois destination baba, cette île des Baléares souffrait d'une réputation un peu trop entachée par le nombre de joints et de seringues retrouvés sur les plages. Depuis, Ibiza a fait le «ménage» et est même devenue carrément bling-bling.
 
Désormais, la drogue et l'alcool circulent parmi la jet-set internationale et autres «pipoles», venus faire la fête dans des villas et des hôtels de luxe à faire rêver les adeptes de «Greg le Millionnaire».
 
Quant aux discothèques, elles figurent parmi les plus branchées de la planète. Piscines incorporées pour les pool parties, meilleurs DJ's et splendides gogo danseuses font partie du décor de ces clubs réputés, dont l'accès (hors carré VIP) coûte en moyenne 50 euros, sans les boissons...

Riga, capitale du tourisme sexuel en Europe

Riga, capitale de la Lettonie, a aujourd'hui la fâcheuse réputation d'être devenue la capitale du tourisme sexuel en Europe. Les prostituées, en majorité d'origine russe, s'offrent à bas prix pour cause de concurrence acharnée. Dans le centre-ville, se sont multipliés les bars à hôtesses, les salons de massage et autres hôtels très accueillants.
 
La pauvreté de cette République Balte, où le salaire moyen ne dépasse pas les 300 euros, explique en partie ces dérives. Et comme la misère fait le bonheur de certains, des voyagistes vont jusqu'à organiser des forfaits «fun» pour des tarifs rikikis, rendus possibles grâce aux compagnies lowcosts.
 
Cette situation séduit un nombre croissant de clients, dont de plus en plus de Britanniques, qui viennent, le temps d'un week-end de débauche, célébrer des enterrements de vie de garçon dont la devise est «cheap beer, cheap girls». Quant aux habitants, ils espéraient un autre type de croissance avec l'entrée de leur pays dans l'Union Européenne.

Une petite amie à Phuket ou à Pattaya

La Thaïlande déplore elle aussi sa réputation de plaque tournante du tourisme sexuel, pourtant très rentable dans certaines stations balnéaires, comme Pattaya. A Phuket, Bangla Road, sur la plage de Patong, a d'ailleurs été l'une des premières artères reconstruites après le tsunami.
 
Il faut dire que le commerce y est florissant, entre restos de cuisine internationale, loueurs de voitures pour touristes, magasins de souvenirs et bars en plein air où les danseuses à moitié nues se trémoussent sur les podiums sous le regard curieux ou alléché des passants. Font également partie du paysage: des hommes, occidentaux, la cinquantaine, parfois bedonnants, venus en célibataires et désormais au bras de créatures tout juste majeures.
 
La plupart du temps, ces filles débarquent des provinces du Nord, les plus pauvres du pays, pour se faire entretenir par des mâles blancs à qui elles ne coûtent pas bien cher. Le deal est le suivant: petite amie gratuite durant les vacances contre hôtel, restaurant et quelques cadeaux... 

Koh Phan-Ngan, l'île des Fool Moon Parties

En Thaïlande, il existe un autre type de «tourisme de débauche», qui n'a rien à voir avec la prostitution. Il s'agit de celui de la drogue, de l'alcool et des Fool Moon Parties, qui s'adresse à la jeunesse occidentale et itinérante des voyageurs «sacs à dos».
 
A l'occasion de chaque pleine lune, un bon millier d'entre eux se retrouvent sur l'île de Koh Pan-Ngan, pour communier dans une «rave party» géante sur la plage, où les bungalows ne sont pas assez nombreux pour loger tout le monde. Pour tenir jusqu'au petit matin ou simplement pour «vivre» le moment à fond, les participants boivent de l'alcool et consomment de la drogue à outrance.
 
Ivresse et fatigue obligent, plusieurs cas de noyades sont recensés chaque année lors de ces «parties», soit directement sur le lieu de la fête, soit sur la navette reliant l'île spécialement pour l'événement. Pourtant, le succès de ce rendez-vous ne faiblit pas. Au contraire, Koh Phan-Ngan a désormais multiplié les occasions de festoyer en célébrant aussi les Half Moons ! 

Ambiance «The Beach» en Malaisie

Au large de la côte est de la Malaisie, l'archipel des Perhentian est composé de deux îlots au décor de carte postale. Ici, ni routes ni voitures; juste du sable fin, des cocotiers et une mer-lagon. Alors que l'une de ces îles (Pulau Besar) attire dans ses cabanons des amateurs de plongée sous-marine, l'autre (Pulau Kecil) draine plutôt un public de jeunes routards adeptes du sea, sex & drugs permanent.
 
Séduits par l'atmosphère baba cool, certains vont jusqu'à y prolonger le séjour de plusieurs mois, quittant ce minuscule territoire uniquement pour faire tamponner leur visa. En attendant, les semaines passent au rythme des beach volleys en strings et monokinis et des fêtes organisées tous les soirs sur Long Beach.
 
Sur le continent, à 45 minutes en bateau de là, l'Etat islamique de Terrenganu, auquel appartient d'ailleurs l'archipel, est l'un des plus rigoristes du pays, où les hommes et les femmes n'ont le droit de partager ni le même banc public ni la même queue au supermarché. Contraste étonnant.

La République Dominicaine, un peu d'exotisme pour les femmes

Sur la côte nord de la République Dominicaine, Sosua et Cabarete sont des stations "libérées", qui attirent une foule de "Sankies Pankies", hommes et femmes. Ces dragueurs professionnels ne sont pas des prostitués. Ils ne vendent pas leurs charmes, mais "s'offrent" dans l'espoir de trouver le conjoint canadien ou européen qui les sortira de leur île pour une vie meilleure. On en voit un peu partout, arpentant les plages ou attablés, dans un restaurant, avec un ou une touriste, généralement plus âgé(e).
 
Contrairement à la Thaïlande ou à la Lettonie, la République Dominicaine est davantage réputée pour ses «escorts» masculins. Ici, les femmes de tous âges, physiques et conditions peuvent prétendre au «grand» amour avec un homme jeune, beau et romantique à souhait. Et elles sont nombreuses, ces femmes, à croire à cet amour envers et contre toutes les mise en garde. Nombreuses aussi à revenir voir leur prétendant d'année en année et à être déçues lorsqu'elles découvrent que, malgré des échanges de courriers pleins de promesses, elles n'étaient que les bonnes amies de la première quinzaine de juillet.

La Gambie: le sexe pour le fun

Même constat pour les plages de Gambie, dont les mâles, parfois très jeunes, fréquentent assidûment les hôtels peuplés de dames mûres en quête d'affection. Eux aussi espèrent se faire emporter dans les bagages de l'une d'entre elles, dans l'espoir d'une vie meilleure ou tout simplement du permis de séjour qui leur permettra d'aller voir ailleurs. Or une partie de ces touristes vient surtout pour s'éclater, boire et oublier les tabous de leur cadre social ordinaire, tout en l'assumant.
 
Alors que le tourisme sexuel de masse est déjà bien établi dans le monde des hommes, il s'attaque à présent au marché féminin. Il se répand, certes plus timidement, dans de nouvelles destinations. Ainsi, Goa, en Inde, et la Jamaïque se présentent elles aussi comme les nouveaux «paradis» pour Occidentales...

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Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

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