Tour du monde des musées du sexe et de l'érotisme!

Info | Tour du monde des musées du sexe et de l'érotisme!

De Pickx

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Partout dans le monde, il existe des musées voués au sexe et à l’érotisme. Si le Sex Museum d’Amsterdam est le plus célèbre d’entre tous, on en trouve également à Paris ou à Berlin. Ici, toute l’histoire de la sexualité vous est contée, à grands renforts d’images ou de films d’époque, voire d’accessoires SM datant de tous les âges…  Ailleurs dans le monde, comme à New York, en Chine, au Japon ou en Inde, ces musées s’avèrent aussi une amusante vitrine des cultures et mentalités locales en matière de pratiques coquines, parfois déroutantes... Visite guidée!

Le musée du sexe le plus visité du monde

Amsterdam est la seule ville au monde à compter deux musées de l’érotisme. Le plus grand est également le plus ancien et le plus visité de la planète (environ 500.000 visiteurs par an). Il s’agit du Sex Museum, également surnommé le «Temple de Vénus». Depuis 1985, on y évoque les jeux de l’amour au fil des siècles, démontrant que, en la matière, nous sommes loin de vivre à l’époque la plus délurée de l’Histoire.
On y découvre en effet que Cléopâtre multipliait sans honte les conquêtes sexuelles, tandis que les Grecs, tout tournés vers le plaisir de la chair, faisaient l’amour avec hommes et femmes sans distinction. Quant à elle, la Grande Catherine, impératrice de Russie au 18e siècle, recevait ses nombreux amants dans un cabinet érotique qu’elle avait fait spécialement aménager pour assouvir tous ses phantasmes.
Ces histoires et anecdotes sont contées au travers d’images érotiques, de tableaux, d’enregistrements, d’attractions et autres objets insolites, comme ces ceintures de chasteté des 16e et 17e siècles, cette statue médiévale de diable planté d’un énorme phallus ou encore ce carreau de Delft représentant un joueur de cartes à l’impressionnante érection, qui orna un temps une cheminée…

Pour tout savoir sur le quartier «chaud» d'Amsterdam

L’autre musée du sexe d’Amsterdam se trouve en plein cœur du fameux Red Light District, le quartier «chaud» d’Amsterdam. C’est donc principalement l’histoire de ce quartier unique au monde et celle de la prostitution qui y sont à l’honneur sur plusieurs étages.
On y découvre, par exemple, les coulisses d’une chambre de fille de joie, des mannequins portant les tenues et accessoires des prostituées à travers les âges, une impressionnante collection de préservatifs de toutes formes, ainsi qu’un étage entièrement voué aux objets et scènes sados-masos. Dans le «coin des contes de fées», on visionne des dessins animés pour adultes plutôt insolites, comme cette version très osée de «Blanche Neige et les sept nains»…  
Enfin, ce musée a pour mission de promouvoir l’art érotique, si bien que des expositions d’artistes contemporains spécialisés sont régulièrement organisées, aux côtés des collections permanentes, comme la série de dessins coquins signée du plus célèbre des Beattles, John Lennon!

A Paris, quand l'érotisme devient Art…

Comme celui d’Amsterdam, le Musée de l’Erotisme de Paris est installé dans le quartier le plus «chaud» de la ville. Nous sommes à Pigalle, à deux pas de Montmartre, parmi les cabarets, les sex shops et les clubs de striptease. Pour autant, le lieu est on ne peut plus sérieux. Ouvert en 1997 par des collectionneurs d’art érotique, il dévoile sur 7 étages comment les artistes ou artisans de tous continents et époques ont représenté la sexualité.
Ici, la nudité, la procréation, les orgies et autres pratiques les plus rocambolesques du Kama Sutra sont déclinées en tableaux, photos, masques, sculptures, vidéos et autres installations; ainsi qu’en différentes sections (art populaire, art sacré et art contemporain). On y découvre ainsi, parmi les curiosités, des idoles de la fertilité aztèques très coquines, un film érotique des années 20, des sex toys à l’ancienne ou encore des céramiques pornographiques originaires de Chine.
L’un des étages est consacré à une collection unique, qui illustre la vie dans les maisons closes parisiennes depuis la fin du 19e siècle jusqu’à 1946, date à laquelle le gouvernement français fit fermer ses bordels. Dans cette partie, on apprend notamment que Charlie Chaplin ou Cary Grant comptèrent parmi les fidèles clients de ces établissements particuliers…

New York, la ville qui a révolutionné le sexe aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, New York est la ville où seraient nés les premiers bordels, clubs sados-masos, sex shops et salles de ciné porno. C’est donc tout naturellement qu’y a été ouvert, en 2002, l’un des premiers musées de l’érotisme du pays, avec une exposition inaugurale qui s’intitulait «Comment NY a transformé le sexe en Amérique».
Depuis lors, le Museum of Sex expose plus de 15.000 pièces et documents dans un décor très contemporain et pas kitsch pour un  sou. Le lieu, il faut dire, est plutôt sérieux. Grâce à l’aide d’historiens et de chercheurs, il entend étudier l’évolution des comportements et des attitudes sexuelles humaines. Une bibliothèque et une médiathèque spécialisées y sont d’ailleurs à la disposition des chercheurs qui veulent aborder l’érotisme dans une perspective sociologique et historique.
Il n’empêche que l’on peut y découvrir des objets amusants: préservatifs vintages, vibromasseurs et magazines pour hommes de toutes les époques. Dans la boutique de souvenirs, qui a pignon sur Fifth Avenue, on se fournit en sex toys pour chiens, en vibros design ou écolos, ou encore en accessoires SM, comme cette cagoule en latex en forme de tête de lapin!

Les «maisons des trésors cachés» au Japon

Les Japonais ne manquent ni d’humour ni d’imagination en matière de sexe. Aux côtés des love hotels et autres distributeurs automatiques de sex toys, on trouve également dans ce pays plusieurs musées de l’érotisme.
Généralement situés dans les zones touristiques, ils ont été conçus par des investisseurs et collectionneurs privés dans le but de divertir les vacanciers. Ici donc, on fait peu de place à l’histoire de la sexualité à travers les âges. On y observe surtout des pièces et gadgets drôles et coquins.
Sur l’île de Kyushu, fréquentée pour ses sources chaudes naturelles, la ville de Beppu abrite l’un de ces musées de l’érotisme, que les Nippons ont poétiquement baptisés Hihokan («maisons des trésors cachés»). A y découvrir, notamment: d’impressionnantes collections de vibromasseurs et de reproductions de pénis d’animaux de toutes tailles. On y constate que les baleines sont les mieux fournies en la matière, suivies par les éléphants, et que les lapins sont les moins gâtés… Au second étage, on passe aussi devant une affriolante Blanche Neige de cire, appréciant visiblement la tâche à laquelle se relaient les sept nains…

Chine: le «Museum of Ancient Chinese Sex Culture»

Alors que, en Chine, le Love Land (parc d’attractions sur le thème du sexe) a été démantelé car jugé trop vulgaire, le seul Musée du Sexe, lui, continue de vivoter. Fondé par un professeur d’université en sociologie, il a néanmoins dû déménager il y a quelques années, faute de visiteurs, de Shangaï vers Tongli, un pittoresque village à 80 kilomètres.
Il faut dire que, aujourd’hui encore, ce musée est davantage fréquenté par les touristes que par les locaux, qui n’osent désormais plus pousser les portes de cette ancienne école pour filles plantée dans un joli parc. On y est certes accueillis par un gnome au phallus surdimensionné, mais les collections y sont pourtant bien plus prudes que dans les musées du sexe occidentaux ou les hihokan japonais.
Les 1700 objets se divisent en 4 sections, consacrées respectivement au sexe dans les sociétés primitives, au sexe dans la vie quotidienne, aux femmes et au mariage, ainsi qu’aux comportements sexuels inhabituels. En se baladant dans les allées et entre les vitrines présentées à l’ancienne, on apprend que la ceinture de chasteté est une invention chinoise, tout comme les sex toys. Pour preuve: ces godemichés datant d’il y a 3500 ans, dont certains sont en jade précieux!

Bombay: un musée très visité par les prostituées

Ville la plus peuplée d’Inde, Mumbai (Bombay) est la seule du pays à abriter un musée du sexe. Et force est de constater qu’il est bien moins osé que le Kama Sutra national. On y découvre en effet davantage de mannequins romantiques en train de s’enlacer sagement que mis en scène dans des postures coquines. On y voit aussi des dessins de fœtus, des photos de couples bras-dessus bras-dessous ou encore des coupes anatomiques.
De fait, ce lieu se veut avant tout éducatif. Peu fréquenté, il est visité par des étudiants, mais surtout par les nombreuses prostituées et leurs clients, qui arpentent le quartier «chaud» où le musée est installé. Financé par l’Etat, en coopération avec une association de lutte contre le sida qui incite les travailleuses du sexe à venir s’y informer, l’endroit présente également tous les risques encourus lors de rapports non protégés et les joies des différentes maladies vénériennes.

L'Amora Sex Theme Park: Londres vs Berlin

Inauguré en 2007, l’Amora, au concept plutôt insolite, a aujourd’hui fermé ses portes. Dans le quartier de Soho, à Londres, il se voulait bien plus qu’un énième musée du sexe. Il se vendait davantage comme un «parc à thème» ou une «académie du sexe et des relations amoureuses». Et pour cause… Ici, on ne se contentait pas de regarder, mais également de toucher, et de participer à des expériences interactives pour tout savoir en matière d’érotisme et apprendre à mieux s’en sortir.
On pouvait, par exemple, stimuler les zones érogènes  de mannequins en plastique (hommes et femmes), qui réagissaient au toucher. On y découvrait des sex toys, avec mode d’emploi pour les utiliser, ou encore les méthodes à l’ancienne, comme l’amour tantrique ou le Kama Sutra. On s’y promenait aussi dans l’«Orgasm Tunnel», un «tunnel à sensations» qui montraient comment répondait notre corps et notre cerveau pendant et après l’orgasme!
Après la visite, il était possible d’aller s’acheter une huile de massage ou un canard vibrant dans la boutique, ou d’aller siroter un «Aphrodisiac Cocktail» dans l’«Aphrodisiac Lounge»! Bonne nouvelle pour ceux qui pensaient ne jamais pouvoir profiter de ces «attractions» originales: sachez qu’elles ont désormais, pour la plupart, rejoint les collections plus classiques de l’Erotik Museum de Berlin.

Les Erotic Museums de Las Vegas et Hollywood

Deux importants carrefours touristiques de l’Ouest américain présentent leur musée de l’érotisme! «The Erotic Heritage Museum» de Las Vegas propose une rétrospective des différentes révolutions sexuelles aux Etats-Unis depuis la fin du 19e siècle jusqu’à nos jours.
Parmi les collections permanentes, on trouve notamment de nombreux exemplaires de tous âges de «peep arcades», ces machines où l’on insère une pièce pour regarder, en solo, un spectacle de striptease… On découvre aussi la biographie de Larry Flint, le grand producteur de films pornographiques, ou encore de belles reproductions de graffitis érotiques. Ici, on peut également suivre des stages insolites, comme ceux consacrés à l’Art du yoga nu pour les hommes.
A Hollywood, les objets phares de l’Erotic Museum sont principalement la collection de photos coquines de Marylin Monroe, ainsi que la Toy Box, une boite transparente où l’on entre les mains grâce à des gants pour y jouer avec les objets pour adultes qu’elle contient. On y manipule, par exemple, une prothèse mammaire en silicone ou encore un pénis en latex, à insérer dans un simili-appareil génital féminin…

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Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

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