Anne-Sophie Depauw a aussi gagné son Mondial sur la RTBF : "Nous avons été agréablement surpris du retour du public"

Info | Présentatrice de l'émission 'Le Récap' sur Tipik tout au long de la Coupe du monde féminine de football, Anne-Sophie Depauw a accepté de revenir avec Pickx sur ses débuts à l'écran pour le service public à l'aube de la finale entre l'Espagne et l'Angleterre.

De Pickx

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Bonjour Anne-Sophie Depauw ! Tout d'abord, comment allez-vous après autant de jours passés à l'antenne ?

Anne-Sophie Depauw : "Franchement, ça va ! Ce n'était pas facile avec ce rythme effréné mais c'était une courte période donc je suis restée focalisée sur mon sujet. J'ai vécu jour et nuit pour le Mondial, j'en ai même rêvé ! (rires) Ce fut un très bon Mondial avec une très chouette équipe. Et, il faut le dire, dimanche on va relâcher la pression."

As-tu été surprise par l'ampleur de la tâche ?

A-S.D. : "Non, pas vraiment. J'avais l'habitude de l'antenne et mon copain est journaliste sportif à la DH donc je sais ce que c'est. Après, on est évidemment de plus en plus crevé mais on se nourrit de ça. Je l'ai vu aussi avec mon collègue Benjamin Deceuninck. L'aspect intensif ne m'effrayait pas et ne m'a pas surpris. Au contraire de la tournure sportive des évènements !"

Vous aviez déclaré avant la compétition que vous miseriez bien sur l'Angleterre pourtant. Les Lionesses sont-elles toujours vos favorites pour cueillir les lauriers ?

A-S.D. : "Effectivement ! Mais c'est surtout l'élimination précoce des États-Unis qui en a surpris plus d'un. Malgré tout, nous aurons droit à une chouette finale européenne après avoir profité de très belles rencontres tout au long du tournoi. J'ai quand même encore envie de miser sur l'Angleterre face à l'Espagne, oui, car les Britanniques auront une motivation différente.

Quand on voit l'effectif espagnol, il y a énormément de joueuses du Barça qui sont extraordinaires. Psychologiquement, même si cela ne s'est pas trop vu jusqu'ici, l'Espagne pourrait tout de même être impactée par la fronde qui avait frappé le groupe et l'entraîneur avant le Mondial et qui doit certainement encore être dans les mémoires.

Du côté de l'Angleterre, je suis surtout impressionnée par leur constance. Leur Coupe du monde a commencé en douceur, elles ont parfois été mises à mal à cause de certains adversaires ou de blessures mais les Lionesses ont à chaque fois su rebondir. Elles ont remporté le dernier Euro et elles peuvent aussi s'appuyer sur une coach très expérimentée."

Vous aviez déjà travaillé sur la Ligue des champions, la plus prestigieuse des compétitions européennes, chez les messieurs pour Proximus. Avez-vous été surprise par le niveau proposé par les dames à la Coupe du monde ?

A-S.D. : "Je n'ai pas le même regard que les journalistes qui travaillent dans le sport depuis dix, vingt ou trente ans. Cela dit, je pense que tout n'est pas noir ou blanc. À certains moments, on se dit que c'est extraordinaire. Mais, parfois, on se dit aussi qu'il y a des lacunes. Il y a parfois encore beaucoup de déchets ou des erreurs inadmissibles. Mais ce n'est pas incohérent car cela va de pair avec le côté professionnel qui manque à certaines nations. Je suis donc assez tiraillée. Une chose est sûre : les femmes ne sont évidemment pas nulles et il y a un réel niveau par rapport aux anciennes éditions."

Ce qui a particulièrement marqué les esprits pendant la compétition, ce sont les stades très souvent bien remplis en Australie et en Nouvelle-Zélande. Pensez-vous que la diffusion du tournoi peut attirer encore plus de monde dans les stades belges ?

A-S.D. : "Le public présent en Australie ne peut pas déterminer ce qui se passe dans le reste du monde. Sam Kerr est peut-être la sportive préférée des Australiens donc il y a encore un autre engouement chez eux en terme de public et d'audience. En huitième de finale, on avait déjà dépassé le record de spectateurs toutes Coupes du monde confondues. Mais je pense, oui, que plus on montre le football féminin plus ça évoluera rapidement."

La RTBF a montré la voie en diffusant presque intégralement le Mondial. Avez-vous eu des retours au niveau de l'audience ?

A-S.D. : "Oui, je n'ai pas les chiffres en tête mais il y a eu un vrai engouement. Nous sommes parfois arrivés à 100.000 spectateurs pour un seul match, ce qui est déjà beaucoup pour le football féminin. Nous avons été agréablement surpris du retour du public."

Que vous réserve la suite après la finale de la Coupe du monde ?

A-S.D. : "Honnêtement, il n'y a encore rien de concret. Mais, ce que je peux vous dire, c'est que j'ai envie de continuer comme cela et que, a priori, mon été prochain sera sportif !"

Le calendrier de la fin du Mondial féminin de football :

Samedi 19 août

Dimanche 20 août

Suivez la Coupe du monde féminine de football 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande sur Tipik.

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