Jill Vandermeulen : « Je suis quelqu’un qui a besoin de challenges »

Cinéma |

Nouveau visage de l’émission phare de RTL TVI, ‘Docs de Choc’, Jill Vandermeulen grimpe les échelons au sein de la chaine. Désormais animatrice emblématique, Proximus Pickx est parti à sa rencontre et vous partage son portrait atypique.

De Pickx

Partager cet article

Bonjour Jill, comment t’es-tu retrouvée à la tête d’une émission phare comme ‘Docs de Choc’ ?

Jill : « On m’a demandé si j’étais disponible et si j’avais envie de reprendre le flambeau de Charlotte Baut et de Daniela Prepeliuc. J’ai dit oui sans hésitation, car ‘Docs de Choc’ correspond à la personne que je suis et à ce que je propose de manière générale, comme dans ‘I Comme’ ou ‘Au cœur de l’étrange’. C’était donc assez logique pour la production d’avoir pensé à moi pour la présentation de ce programme. »

Tu as aimé travailler sur ce nouveau challenge ?  

Jill : « Oui, tout à fait. C’était certes de grosses journées bien chargées, où on enregistrait plusieurs émissions, mais c’était très chouette à faire. Ça changeait de ce que je faisais jusque maintenant pour RTL TVI. C’était plus sérieux, plus classe, le plateau était super beau, j’avais des écrans avec des défilés d’images, c’était un nouveau challenge que j’ai adoré relever ! »

À quoi les téléspectateurs peuvent-ils s’attendre pour ce retour de ‘Docs de Choc’ ?

Jill : « C’est une émission qui fonctionnait très bien, avec de belles audiences, mais le programme commençait à manquer de sujets. Il n’y a pas de catastrophes naturelles tous les quatre matins. Cette pause a permis de faire le plein de sujets avec, par exemple, toujours des accidents, notamment de la route car aux USA elles sont très dangereuses. Mais aussi des histoires dans lesquelles la nature se déchaîne comme des tornades, des tempêtes de neige. Heureusement, les reportages se finissent toujours bien. On est sur des images chocs et impressionnantes, mais pas dans des histoires glauques. Aussi, je précise, on est sur du divertissement et non pas sur un programme écologique à des fins moralisatrices sur le réchauffement climatique, pas du tout. On reste sur un programme de pur divertissement. »

Il y a quelques mois, tu as annoncé arrêter ton travail de speakerine, tu peux expliquer ce choix ?

Jill : « Être speakerine c’est une très bonne école pour l’apprentissage de l’animation et de la prise de parole devant une caméra, mais après six ans j’avais fait le tour. Ce n’était plus vraiment gratifiant pour moi car il n’y avait plus d’évolution possible dans ce rôle. Je suis quelqu’un qui a besoin de challenges et de renouveau. Au final, j’allais speaker comme un robot, et cela ne m’apportait plus rien personnellement et quand un boulot ne vous nourrit plus, c’est qu’il est temps de passer à autre chose et d’en changer. »

Malgré l’ampleur de tes réseaux sociaux, tu comptes tout de même continuer la télévision, c’est un média que tu aimes ?

Jill : « Oui tout à fait ! En plus, la télévision est une réelle sécurité dans le temps. Tandis que les réseaux sociaux, je ne sais pas ce qu’il en adviendra dans cinq ans… Est-ce que j’y serai encore ?  Est-ce que je n’aurai pas été évincée par des jeunes ? Alors que la télévision, elle, sera encore et toujours là et son public aussi. C’est aussi un média qui crée une fidélité, donc il est important pour moi de conserver les deux.

En plus, la télévision me permet de voir des gens et de conserver un lien social, alors qu’avec les réseaux sociaux, je n’ai pas de contact humain à proprement parler, je suis seule. C’est un job très solitaire. Alors qu’ici, chez RTL, j’ai toute une équipe qui travaille avec moi, on s’entend tous super bien, on lunche ensemble, il y a un vrai contact humain dont j’ai besoin aussi. »

Entre la télévision, tes deux chaînes Youtube (Silent Jill et Jill), tes réseaux sociaux, tes collaborations, tes business avec Me Time (programmes de sport et alimentaire) et Yashi (bougies parfumées avec pierres précieuses), et ton rôle de maman de trois enfants, comment tu gères tout cela ?

Jill : « Je me pose moi-même la question ! Souvent, j’arrive en fin de journée et je me demande comment j’ai fait autant de choses. Cela demande beaucoup de gestion et d’organisation. Les réseaux sociaux et être cheffe de son entreprise, ce sont des jobs qui ne s’arrêtent jamais. C’est une charge mentale qui est assez folle, car il y a toute cette réflexion autour de ces projets. Notre cerveau est en constante ébullition. Je travaille depuis que j’ai l’âge de 18 ans et je suis passée par tous les jobs traditionnels possibles, et je n’ai jamais eu une charge mentale aussi importante que maintenant ! Avant, quand je rentrais à la maison, je laissais le boulot derrière moi et je me focalisais sur ma vie de famille, ma vie sociale, mes plaisirs persos. Ici, ça ne s’arrête jamais. »

Tu penses que le comportement des gens a changé vis-à-vis des personnalités publiques ?

Jill : « Complètement. Je le vois avec les réseaux sociaux, les gens sont dans une attente constante de visibilité de ma part car ils sont nourris continuellement de contenus divers. Ils en attendent donc souvent beaucoup et ce n’est pas toujours facile à satisfaire au quotidien. Les gens sont extrêmement exigeants en plus. Par exemple, ils ne tolèrent pas les placements de produits, alors que c’est ce qui me permet de vivre des réseaux sociaux et de leur créer du contenu gratuit. Mais non, ils ne tolèrent pas cette publicité, et on est bien le seul média critiqué pour cela. Cela me dépasse, je ne comprends pas pourquoi, alors qu’ils sont confrontés à la publicité partout et tout le temps. Je pense que c’est parce qu’ils ont une idée faussée de notre métier de créateur de contenu.

Et puis, la célébrité s’est démocratisée avec les réseaux sociaux mais aussi avec la télévision. Maintenant, tout le monde peut prétendre à devenir connu. Le métier ‘d’influenceur’ a été selon moi terni par les nouvelles starlettes de télé-réalité. Je n’ai certes rien fait de spécifique, je ne suis pas une star de cinéma ou une artiste, c’est vrai, mais je trouve quand même qu’il n’y a plus de juste milieu dans la valeur de nos métiers. Alors qu’avant, quand tu faisais de la télévision et que tu étais animateur, les gens se comportaient autrement, ils t’admiraient et te respectaient. »

Mannequin au départ, un passage dans la ‘Star Academy’, un travail d’animatrice télé et une visibilité sur les réseaux sociaux, c’était une volonté de faire des métiers exposés ? Un besoin de reconnaissance se cacherait-il là-dessous ?

Jill : « J’ai grandi dans un milieu très artistique. Mon papa était chanteur, avec ma maman, ils étaient tous les deux mannequins, et je voyais défiler à la maison des invités comme Benoit Poelvoorde, Jeff Bodart, ou Philippe Résimont, qui étaient des amis de la famille. Depuis très jeune, j’avais vraiment un attrait pour l’artistique et tous ces milieux. Je suis devenue mannequin car je voulais faire la même chose que ma maman. Ensuite, j’ai toujours chanté depuis enfant, et donc tout s’est fait dans une suite logique, c’est ce que j’aimais faire par passion et non à cause d’un besoin de reconnaissance.

J’ai fait plein d’autres métiers classiques avant cela et j’ai toujours été malheureuse et comme je le dis toujours, on n'a qu’une vie et il faut faire le job qui t’épanouit ! Je trouve en plus qu’actuellement, on a la possibilité de changer de vie, même si cela fait peur et que ce n'est pas sans risque. On a tous en nous la capacité de changer et de prendre sa vie en main, mais il faut avoir la volonté. Je n’ai pas eu plus de facilité qu’un autre, je n’ai pas été pistonnée, on est venu me chercher car je faisais en sorte d’être vue via des castings. J’ai travaillé pour arriver là, c’était tout sauf de la chance, ce que j’entends souvent. J’ai juste eu la volonté et je pense que tout le monde en est capable. »

Que dirais-tu à un jeune qui aimerait entamer une carrière télévisée ou sur les réseaux sociaux ?

Jill : « Pour la télévision, le mieux c’est de passer par des études de journalisme ou des études de médias, afin d’avoir un premier pied dedans. Il y a très peu de castings à l’heure actuelle, donc je pense que le mieux est de passer par la case études. Je dirais aussi qu’il faut avoir du bagout pour être repéré.

Pour les réseaux sociaux, aujourd’hui, les gens veulent du vrai, du contenu sincère et spontané. Il faut trouver sa force car la concurrence est rude. Il ne faut surtout jamais se dire ‘je fais la même chose que telle personne car je vois que ça fonctionne’, non. Il faut arriver avec quelque chose d’innovant et se démarquer. Si je n’étais pas arrivée sur les réseaux avec Silent Jill, je ne me serais pas démarquée. Aucune nana ne faisait du paranormal avant ma chaîne. Mon conseil le plus important est dans tous les cas de faire les choses avec le cœur et avec passion ! Il faut faire les choses pour les bonnes raisons et les accorder à qui vous êtes sans ressembler à quelqu’un d’autre ! »

Quels sont tes prochains projets ? C’est quoi la suite pour toi ?

Jill : « Côté télévision, vous pouvez donc me retrouver sur ‘Docs de Choc’, mais aussi tout bientôt dans le retour d’ ‘Ados et Criminels’ et dans les nouveaux épisodes d’ ‘Au cœur de l’étrange’, en compagnie de Michaël Miraglia.

Sinon, on a deux nouvelles référentes de bougies qui arrivent fin mai/début juin sur Yachi.be, ainsi qu’un réassort des deux premiers modèles. Du côté de Me Time, on a sorti avec mon ex-mari une boisson, Me Drink, à base de gingembre, citron et curcuma, un vrai booster bio, qui est déjà vendu dans plusieurs magasins en Belgique et en ligne via notre site. Et projet un peu inédit, j’ai également mon tout premier single qui va sortir très bientôt avec mon ami et chanteur, Bendo ! »

Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Jill : « Que mes projets pros se pérennisent ! Surtout ceux qui me tiennent le plus à cœur, comme mes bougies, car on y a vraiment mis tout notre cœur et beaucoup de travail. J’espère aussi que le single fonctionnera, car ce serait une chouette revanche pour moi-même, notamment de mes jeunes années à la ‘Star Ac’’. Si à 34 ans et avec 3 enfants, j’y arrive, alors je passe aussi un beau message, celui que peu importe notre âge et notre situation, on peut se réinventer à tout moment ! »

Jill Vandermeulen reprend les rênes de ‘Docs de Choc’ sur Club RTL

Retrouvez Jill Vandermeulen dans ‘Docs de Choc’ tous les vendredis à 20h05 sur Club RTL ou sur Pickx.be ou l'app de Proximus Pickx. Via TV Replay, vous pouvez regarder le programme jusqu'à 36 heures plus tard quand vous le souhaitez, ou également sur le site ou l'app 7 jours après sa diffusion !

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top