Christopher Walken a 80 ans : voici ses cinq meilleurs rôles

La suite du révolutionnaire "Batman" de 1989, réalisée par Tim Burton, est un classique en soi. Avec Danny DeVito et Michelle Pfeiffer dans les rôles du Pingouin et de Catwoman, Christopher Walken a dû être au top de son art dans le rôle de l'impitoyable homme d'affaires Max Schrek, qui a appris que tout ce qu'il désire peut être acheté et négocié. Il représente le mal de l'indifférence politique. Contrairement aux autres méchants, Schrek est un personnage créé spécifiquement pour le film.

L'interprétation de Walken est l'élément le plus mémorable de "Batman Returns". Son charme mortel s'intègre parfaitement dans un film au style bande dessinée. Par exemple, son personnage prononce à l'occasion des répliques emblématiques telles que "Bruce Wayne, pourquoi es-tu habillé en Batman ?"

Le réalisateur Quentin Tarantino vous emmène dans la vie de Clarence, un jeune homme solitaire qui travaille dans un magasin de bandes dessinées. Il rencontre Alabama, qui, après leur aventure d'un soir, lui avoue qu'elle est une call-girl engagée par son patron pour lui remonter le moral. Ils tombent amoureux, se marient rapidement, tuent le proxénète d'Alabama, Drexl (Gary Oldman dans un rôle vraiment fou), et volent accidentellement une valise pleine de cocaïne appartenant à la mafia. Ils sont alors poursuivis par des criminels, survivent à une fusillade et s'enfuient au Mexique avec une valise pleine d'argent.

Walken joue le rôle de Vincenzo Coccotti, un extorqueur de la mafia. Dans un film rempli de visages familiers (Brad Pitt, James Gandolfini, Val Kilmer), il vole la vedette en incarnant Vincenzo, un personnage sournois et mesquin mais avec un charme inimitable et menaçant.

Tarantino est devenu une sensation du jour au lendemain à Hollywood avec son premier film "Reservoir Dogs", qu’il a écrit, réalisé et dans lequel il a joué. Le deuxième film réalisé par Tarantino est toujours considéré par beaucoup comme son opus magnum. "Pulp Fiction" poursuit la tendance de Tarantino : des dialogues fluides, banals mais tranchants, une tension croissante et une violence soudaine et brutale, le tout accompagné d'une bonne dose d'humour ironique.

Dans ce film policier postmoderne, nous voyons plusieurs intrigues s'entrecroiser de manière non chronologique. Toutes traitent d'un crime quelconque et toutes semblent irréelles et exagérées, faisant de cette histoire un pastiche des histoires criminelles, des romans de gare et d'autres films de l'époque.

Walken n'apparaît que dans une seule scène, au début de l'intrigue qui suit le boxeur Butch Coolidge (Bruce Willis). Tarantino offre à Walken un monologue éblouissant : il raconte l'histoire de la montre en or que le père de Butch a gardée pendant des années en tant que prisonnier de guerre pendant la guerre du Viêt Nam.

Le choix de Walken est un coup de génie : peu d'acteurs ont un tel impact une fois qu'ils apparaissent à l'écran. Le charisme unique de Walken peut être utilisé pour le meilleur et pour le pire. Ici, il raconte son histoire de telle manière qu'elle apporte à l'intrigue opposant Butch à Marcellus Wallace (Ving Rhames) une tension émotionnelle qui fait défaut au reste du film.

Walken a joué aux côtés de Robert De Niro dans 'The Deer Hunter' de Michael Cimino. Il est alors acteur depuis plus de 25 ans. Le film a été récompensé par cinq Oscars, dont un pour Walken en tant que meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation du vétéran du Viêt Nam Nick, qui revient dans sa communauté slavo-américaine très unie de Pittsburg avec ses amis d'enfance du Viêt Nam. Son interprétation obsédante est le cœur battant du film car le traumatisme de guerre de son personnage affecte tous ceux qui l'entourent de manière à la fois effroyable et déchirante. Walken s'est astreint à un régime de bananes, de riz et d'eau pour interpréter son rôle de manière crédible.

Michael (De Niro), Steven (John Savage) et Nick (Walken) sont trois jeunes ouvriers de Pennsylvanie qui se portent volontaires pour aller combattre au Viêt Nam. Un jour, ils sont capturés par les Vietcongs, qui les torturent et les forcent à jouer à la roulette russe les uns contre les autres. Par miracle, ils parviennent à s'échapper du camp de prisonniers, mais au cours de leur tentative d'évasion, ils se perdent l'un l'autre. Alors que Michael rentre chez lui et commence une nouvelle vie avec Linda (Meryl Streep), l'ancienne petite amie de Nick, il n'y a toujours aucune trace de ses deux amis. Michael a du mal à se réadapter à la vie quotidienne aux États-Unis et ne parvient pas à surmonter son traumatisme de guerre. Il n'est pas prêt à clore ce chapitre sans avoir ramené Steven et Nick sains et saufs à la maison...

Dans cette histoire vraie, nous suivons la vie de Frank Abagnale Jr. qui, dès son plus jeune âge, se construit une "carrière" de grand escroc en se faisant passer pour un pilote, en falsifiant des chèques ou en se faisant passer pour un médecin. Après que le FBI l'ait retrouvé, il reste à savoir si Abagnale parviendra à échapper aux griffes de l'agent spécial Carl Hanratty.

L'un des rôles les plus obsédants de ce classique du crime est celui de Walken, qui incarne Frank Abagnale père, un homme fier qui, sans le vouloir, donne l'exemple à son fils en matière d'escroquerie. Pour son rôle secondaire, Walken a été nommé aux Oscars. Bien que son rôle n'ait pas été récompensé par un Oscar (mais par un BAFTA et un Screen Actors Guild Award), il restera toujours la pièce maîtresse de ce qui est sans doute la meilleure comédie de Steven Spielberg.