'But I’m a Cheerleader', retour sur ce film qui a fait beaucoup pour la communauté LGBTQIA+

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La comédie romantique satirique 'But I'm a Cheerleader', sortie en 1999, met en scène Natasha Lyonne dans le rôle de Megan Bloomfield, une pom-pom girl de lycée qui est envoyée dans un camp de thérapie de conversion gay après que ses amis et sa famille l'aient soupçonnée d'être lesbienne. Un peu plus de vingt ans plus tard, Pickx revient sur ce film qui a contribué de manière significative à redéfinir les possibilités du cinéma LGBTQIA+.

De Pickx

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Lorsque 'But I'm a Cheerleader' de Jamie Babbit sort en salles il y a plus de 20 ans, le film s'inscrit dans une société très différente de celle dans laquelle nous vivons aujourd'hui. Au cours des deux dernières décennies, nous avons assisté à l'augmentation de la représentation des LGBTQIA+ au cinéma et la télévision. La société américaine a été chamboulée par la légalisation du mariage homosexuel, mais aussi plus récemment encore, par la décision de la Cour suprême d'autoriser certains commerces à refuser les clients de la communauté LGBTQIA+. Alors que les communautés queer continuent de lutter pour leurs droits fondamentaux, le récit d'amour et de découverte de soi de Jamie Babbitt reste transgressif et en avance sur son temps.

Le long métrage raconte l'histoire de Megan (Natasha Lyonne), une adolescente américaine typique et pom-pom girl. Cependant, sa famille et ses amis sont convaincus qu'elle est lesbienne en raison de son végétarisme, de sa collection de posters de Melissa Etheridge (une chanteuse et activiste qui a fait son coming out en 1993) et de son manque d'intérêt pour son petit ami. Afin de la "guérir", ils organisent une intervention et l'envoient dans un camp de thérapie de conversion gay appelé True Directions. Le camp est dirigé par la stricte et dogmatique Mary Brown (Cathy Moriarty), et son mari ex-gay, Ted Gallagher (RuPaul). Pendant son séjour, Megan commence à s'interroger sur sa propre identité sexuelle et s'éprend de Graham (Clea DuVall), une jeune rebelle ouvertement lesbienne.

Une comédie satirique engagée

Bien que 'But I’m a Cheerleader' soit amené sur fond de comédie, le film remet en question la validité des pratiques de thérapie de conversion et les hypothèses faites sur la sexualité. Ce chef d'oeuvre met en lumière les effets néfastes des tentatives visant à modifier l'orientation sexuelle d'une personne par le biais d'une thérapie de conversion, ainsi que l'importance de l'acceptation de soi.

À sa sortie, le film n'a pas fait l'unanimité chez les critiques, certains jugeant le film trop stéréotypé. Cependant, cette comédie satirique est devenue culte au fil des ans, en particulier au sein de la communauté LGBTQIA+. À propos de la présentation du film au festival de Sundance, l'actrice Natasha Lyonne se souvient: "Je n'oublierai jamais Sundance ... qui se trouve être dans l'Utah, un endroit très rigide, mais je me souviens que ces filles sont venues nous voir après avoir vu le film et qu'elles pleuraient en disant qu'elles n'avaient jamais vu un film comme celui-ci et que c'était une expérience qui avait complètement changé leur vie. J'ai été très frappée par cela, et vingt ans plus tard, Clea et moi continuons à avoir le privilège de vivre cette expérience pleine d'humilité. C'est une chose qui m'est restée à l'esprit, à savoir que le film aidait les gens et leur permettait de se sentir moins seuls dans ce monde, ce qui est incroyable pour un film".

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